Aspartam et santé, un duo problématique? En effet depuis quelques années le sucre, c’est le méchant officiel de la nutrition . Accusé de tous les maux – prise de poids, diabète, caries, guerre mondiale (ah non, pas encore!) – il a été traqué, banni, diabolisé. Résultat : on l’a remplacé par son cousin artificiel, l’aspartame. Mais est-ce vraiment une alternative plus saine?
Mais voilà qu’aujourd’hui (si une chanson de Cabrel passe dans votre tête c’est que vous avez plus de 45 ans, les autres peuvent pas comprendre désolée,!), une nouvelle vague d’études relance le débat : faut-il aussi s’en méfier ? Après la chasse au vrai sucre, place à la chasse au faux. Bientôt, on va finir par tremper nos biscuits dans l’eau plate et souffler des mots doux sur nos fraises pour leur donner un goût sucré.
Alors, l’aspartame : ange ou démon ? Fake sucrant ou vraie arnaque ? Et surtout, en quoi est-il concerné par les troubles du comportement alimentaire (TCA) ? Installe-toi avec ta boisson préférée (sucrée ou pas, je ne juge pas), on fait le point !
1. L’Aspartame, Ce Faux Ami du Goût Sucré
Petit rappel pour ceux qui ont séché les cours de chimie (ou qui étaient au fond de le classe) : l’aspartame, aussi connu sous le doux nom de E951, est un édulcorant artificiel découvert en 1965 découvert en 1965 (qui est aussi l’année où on a aussi inventé le Nutella. Un hasard ? Je ne crois pas non! ) Il est environ 200 fois plus sucré que le sucre, mais sans les calories qui vont avec. Le rêve ! Enfin… sur le papier.
On le retrouve notamment dans :
✅ Les sodas light et zéro (team Coca ou Pepsi ?)
✅ Les chewing-gums sans sucre (et qu’on mâche frénétiquement en espérant couper la faim)
✅ Les yaourts et desserts allégés (où le goût de reviens-y a mystérieusement disparu)
✅ Certains médicaments (parce que quitte à souffrir, autant que ça ait un petit goût sucré)
Bref, si tu as déjà tenté de réduire ta consommation de sucre, il y a de fortes chances que l’aspartame se soit incrusté dans ton quotidien… sans forcément que tu le remarques.
2. L’Aspartame : Nouveau Coupable ou Simple Bouc Émissaire ?
En juillet 2023, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décidé de semer un peu de panique en classant l’aspartame comme « cancérogène possible ». Possible, pas sûr. Pas « arrêtez immédiatement », mais pas non plus « allez-y, on en met dans tous les plats ». Disons qu’on est dans le flou artistique.
Les études les plus inquiétantes évoquent un lien potentiel entre l’aspartame et :
⚠️ Certains cancers (notamment du foie, mais rien de prouvé à 100 %)
⚠️ Des troubles métaboliques (diabète de type 2, résistance à l’insuline, bref, le truc qu’on voulait justement éviter en prenant du light…)
⚠️ Des effets sur le microbiote intestinal (nos chères bactéries digestives n’aiment pas trop être bernées, apparemment)
⚠️ Un impact sur la santé mentale (anxiété, dépression… ou peut-être juste la frustration de boire du soda light ?)
Donc, faut-il paniquer et jeter tous nos produits allégés ? Pas forcément. Mais ça vaut le coup de se poser des questions.
3. Aspartame et Troubles du Comportement Alimentaire : Le Fausse Bonne Idée ?
Là où ça devient intéressant (et pas qu’un peu !), c’est quand on parle des TCA. En tant que psychologue spécialisée dans les troubles du comportement alimentaire, je vois souvent des patients qui pensent que les édulcorants sont la solution miracle : du sucre sans les calories !
Mais plusieurs études montrent que les édulcorants artificiels, et l’aspartame en tête, pourraient aggraver les compulsions alimentaires au lieu de les réduire.
Pourquoi ?
🔄 Dérèglement des signaux de faim et de satiété → Ton cerveau attend du sucre, il reçoit du faux. Résultat : frustration, et souvent… fringale.
🔄 Association au « faux plaisir » → Tu crois tromper ton corps, mais il finit par réclamer du vrai sucre… souvent sous forme d’une crise alimentaire.
🔄 Cercle vicieux du « light » → Moins de calories consommées sur le moment, mais une relation encore plus tordue avec la nourriture.
Et devine quoi ? Des études suggèrent que les personnes qui consomment beaucoup de sodas light ont paradoxalement plus de risques de prise de poids. Comme quoi, vouloir trop contrôler son alimentation peut parfois être contre-productif.
4. Faut-il Bannir l’Aspartame de son Alimentation ?
Alors, faut-il jeter toutes les bouteilles de soda light et brûler les chewing-gums sans sucre dans un grand bûcher ? Pas forcément. Mais il y a peut-être un juste milieu à trouver.
Quelques conseils simples :
✅ Privilégier le naturel : Si tu veux un substitut au sucre, la stévia ou le miel (avec modération) peuvent être des alternatives intéressantes.
✅ Éviter les sodas light en mode automatique : Un petit verre de temps en temps, pourquoi pas. Mais à boire comme de l’eau ? Bof.
✅ Écouter son corps : Si tu te rends compte qu’un aliment (même « zéro ») déclenche des fringales, c’est peut-être un signal.
✅ Apprendre à faire la paix avec le sucre : Le problème, ce n’est pas le sucre en soi, mais l’excès. Vrai ou faux sucre, l’important reste la modération.
Conclusion : Vrai Sucre ou Faux Sucre, Le Bonheur est dans l’Équilibre
Moralité de l’histoire ? Entre le sucre qui fait grossir et l’aspartame qui fait débat, on pourrait avoir envie de ne plus rien sucrer du tout. Mais la vraie clé, comme toujours, c’est l’équilibre.
Le sucre, c’est ni le diable, ni ton meilleur ami. L’aspartame non plus. Ce qui compte, c’est la modération, et surtout, d’avoir une relation saine et détendue avec la nourriture.
Et toi, team vrai sucre ou faux sucre ? On en parle ensemble quant tu veux !